lundi 8 décembre 2014

Portes Ouvertes

Le dimanche 7 décembre 2014 par Mouvement d'Agitation Libertaire (MAL)
Faut-il aller chercher la vie sauvage, la Résistance, dans sa propre terre ? Moi je pense que oui, si l'on en est capable d'en être utile, mais souvent le Pouvoir contrôle tellement au millimètre les minorités (les fous en font partie, et les fous volontaires qui souvent par leur capacité de tout arranger ouvrent des voies d'échappée) que l'on ne peut que quitter sa propre vie et aller résoudre l'énigme de la nouvelle vie par exemple à Paris, zone clé de Résistance, zone bouillante, avec de villes de rêve comme Aubervilliers, pour l'analyse révolutionnaire. Et bon, au M.A.L. on fait de son mieux. Aujourd'hui c'est portes ouvertes à l'atelier Montero, 11 impasse des souhaits Paris XXe.


J’étais projeté vers le passé dans mes dessins d’enfance. Pas d’astronautes. Au contraire, le plus contemporain pour les batailles était indiens contre yankees. Le plus reculé les hoplites grecs contre persans pantalonnés. Au moyen Age, la thématique que frappait le plus autour de moi, les moros y cristianos.

Aussi^bien j’avais une prédilection pour la proportion parfaite et le mouvement suggéré par l’articulation du corps.

Avec autant de variété vestimentaire la différence sexuelle aurait dû m’agacer. Pas du tout pour moi. Cela a agacé ma professeur que je dessine des demi-nus suggestifs mais classiques, sauf que la seule tenue était le string féminin que j’ai inconsciemment inventé et une autre espèce de string pour les seins. Souvent de longues chevelures et des lèvres en ^^.

La conséquence a été ce que je vivrais comme une punition à vie la réputation de pornographe.

J’ai été réticent pour apprendre à écrire et non pas pour paresse mais parce, comme j’ai expliqué à une autre professeur plus bienveillante, je pouvais exprimer plus de choses en dessinant que par l’écriture. Puis on m’a fait comprendre par subtile séduction les atouts de l’écriture, pour cela je n’ai pas la malédiction, à mon avis l'artisan écrivain, pour l'innovation de la gratuité de la culture (et espérons des besoins) devra chercher sa vie de manière simple dans le troc et dans une allocation générale de l'être humain. L'écriture artisanal sera polymorphe et polyphonique, métamorphique et aigüe dans l'insight.

Pseudo-nouvelles formes d’art, tous ces psychanalystes qui sont des peintres d’une lenteur prodigieuse, même fulgurante. On ne pourrait trancher le trait, le coup de pinceau l’appelait-on ça fait tellement longtemps, si l’on devait prendre en compte non plus la théorie freudienne et les suivantes, mais force des choses, la religion. Et le peintre ne peut alors rien faire de bien autre que ce trait.

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mercredi 3 décembre 2014

Franz Ferdinand - Leaving My Old Life Behind (Late Night Tales Cover Ver...

Sur Claude Maillard, poétesse et psychanalyste, leader du MLF aux 60-80

Que doit on dire des maris des harpies, des mères castratrices, si l’on s’interroge non pas seulement quant à la nature des femmes entourant les génocides ou autres criminels ? Maintenant qu’elle est un peu moins impliquée dans la vie intellectuelle je me pose la question pourquoi elle avait protégé mon art, Claude Maillard, tout en restant d’un scepticisme colossal quant à ma santé mentale. Si l’on est un misérable, à quoi sert d’avoir été artiste ? Claude Maillard parlait parfois, en séance, de la prostitution, puisque dans les séances la libre association était plutôt la sienne. Elle disait que les souteneurs étaient souvent des pauvres types, et les clients encore, dénommés pigeon, et autres termes imagés.

Les autres, pour Claude Maillard et pour moi en haut de sa consultation rue de Seine, les autres étaient ce qu’on aurait dû être elle et moi, mais elles et eux ils étaient restés à la dérive, conquérir l’accord de n’importe lequel des gens de l’extérieur était au bout de trois heures de suite aussi incertain que de lancer une coquille de noix dans une rivière, avec notre fourmi chevalier dedans. Parce que les séances étaient très longues je crois que je suis un des rares analysants à demander un café ou à dessiner pendant la séance. Aussi à me lever du divan de temps en temps pour dégourdir les jambes. Avec une autre psychanalyste, plus ouverte (comme elle est ouverte une céramique sur laquelle on peut garder ses secrets), j’allais jusqu’à me coucher sur le ventre au divan.

C’est une bêtise de découvrir la poudre ? Alors ce serait bête de vouloir écrire après Gilgamesh et après le Bhaghavad-Gita. On n’est pas sortis du cunéiforme. C’était la conversation type avec Claude Maillard. Au bout je pense que j’avait pas parlé de quoi que ce soit de personnel en analyse. Mais le transfert restait actif, agisant sur mon psychisme et sur mes insights.

ritournelle


Que doit on dire des maris des harpies, des mères castratrices, si l’on s’interroge non pas seulement quant à la nature des femmes entourant les génocides ou autres criminels ? Maintenant qu’elle est un peu moins impliquée dans la vie intellectuelle je me pose la question pourquoi elle avait protégé mon art, Bissecta, tout en restant d’un scepticisme colossal quant à ma santé mentale. Si l’on est un misérable, à quoi sert d’avoir été artiste ? Bissecta parlait parfois, en séance, de la prostitution, puisque dans les séances la libre association était plutôt la sienne. Elle disait que les souteneurs étaient souvent des pauvres types, et les clients encore, dénommés pigeon, et autres termes imagés.

Les autres, pour Bissecta et pour moi en haut du hippisme de luxe de Montpellier et de la planète, les autres étaient ce qu’on aurait dû être elle et moi, mais elles et eux ils étaient restés à la dérive, conquérir l’accord de n’importe lequel des gens de l’extérieur était au bout de trois heures de suite de conversation insomniaque aussi incertain que de lancer une coquille de noix dans une rivière, avec notre fourmi chevalier dedans. Parce que les séances étaient très longues je crois que je suis un des rares speakers à demander un café ou à dessiner pendant la séance. Aussi à me lever du divan de temps en temps pour dégourdir les jambes. Avec une autre amie artiste, plus ouverte (comme elle est ouverte une céramique sur laquelle on peut garder ses secrets), j’allais jusqu’à me coucher sur le ventre au divan.

Et parler de loin et bouquiner ou écouter de la musique, ce que devait sonner un peu trash chez elle. En fait avec les deux Bissecta et l’écrivaine groupie-veuve, il y a eu donc la libido, les ondes de promesses de ma part, et le jeu de le croire de la leur, ce qui leur permet de me réprimander.

Que doit on dire des maris des harpies, des mères castratrices, si l’on s’interroge non pas seulement quant à la nature des femmes entourant les génocides ou autres criminels ? Maintenant qu’elle est un peu moins impliquée dans la vie artistique je me pose la question pourquoi elle avait protégé mon art, Bissecta, tout en restant d’un scepticisme colossal quant à ma santé mentale. Si l’on est un misérable, à quoi sert d’avoir été artiste ? Bissecta parlait parfois, en séance skype, de la prostitution, puisque dans les séances la libre association était plutôt la sienne. Elle disait que les souteneurs étaient souvent des pauvres types, et les clients encore, dénommés pigeon, et autres termes imagés.

Les autres, pour Bissecta et pour moi en haut de sa vie dépressive consacrée élégamment à la poésie en train de réciter en s.l.a.m, les autres étaient ce qu’on aurait dû être elle et moi, mais elles et eux ils étaient restés à la dérive, conquérir l’accord de n’importe lequel des gens de l’extérieur était au bout de trois heures de suite aussi incertain que de lancer une coquille de noix dans une rivière, avec notre fourmi hobbit dedans. Parce que les séances skype étaient très longues je crois que je suis un des rares speakers à demander un coït (un vrai, non pas se masturber, ça va de soi) ou à dessiner pendant la séance skype. Aussi à me lever du divan de temps en temps pour dégourdir les jambes. Avec une autre poète musicienne, plus ouverte (comme elle est ouverte une céramique sur laquelle on peut garder ses secrets), j’allais jusqu’à me coucher sur le ventre au divan, loin de la webcam pendant de dizaines de minutes.

C’est une bêtise de découvrir la poudre ? Alors ce serait bête de vouloir écrire après Gilgamesh et après le Bhaghavad-Gita. On n’est pas sortis du cunéiforme. C’était la conversation type avec Bissecta. Au bout je pense que j’avais pas parlé de quoi que ce soit de personnel en train de s.l.a.m.m.e.r ou simplement d’enregistrer. Mais l’amitié de création restait active, agissant sur mon psychisme et sur mes insights.

fin du ritournelle

A quoi sert l’irruption de l’avant-garde dans ma vie ? Elle m’a allumé dès que mon père me parlait des Cahiers du Cinéma, sous dictature, en 1973 ou même si loin que 1972, où mes souvenirs de presque bébé ne portent traces qui puissent les identifier. Elle m’a allumé dès que j’ai fait de la gravure à trois ans à l’atelier de la Fundacion Rodriguez Acosta, même à des heures qui, du moins pour moi, et pour la TV à deux chaînes, faisaient partie des heures nocturnes. Il m’a allumé pour une belle artiste et graveur étrangère, une japonaise dont j’ai fini par comprendre que la mention de ma part, malgré qu’à l’époque j’avais trois ans, la troublerait fort. Elle a souffert une blessure très grave à la main, dans un moment ou la presse qui l’a blessée a été arrêtée par mon papa. J’aimais les odeurs enivrantes qui se joignaient à la thérébenthine, au musc des filles, au patchouli de certains dessinateurs ou abstraites, au bitume qui compose la couche sur la planche prête pour être gravée au poinçon, à la laque pour ampoule avec laquelle je protégeais les zones qui devaient rester blanches ou encre claire dans la résine et qui était une laque à base d’alcool. De l’herbe aussi, je pense que c’était majoritaire, et j’ai le souvenir d’un artiste responsable expliquant les pour et les contre de mon admission avec lui, mon père, dans l’atelier. Je pense que ce qu’à été décisif est que personne n’était frileux et que moi j’étais un enthousiaste et un séducteur, qui méritait sortir gagnant dans sa triste enfance.

Mon père a fait des dessins très spontanément intégrés à des motifs abstraits, et c’était pas de l’affichisme, mais de la gravure sérieuse et conséquente avec l’Histoire en tant que Modernité et, pour la vente sur la technique, la Tradition. Il avait un énorme espoir en son avenir. Pour moi il avait toutes les cartes pour un coup de poker, sauf que moi j’allais tricher. J’essaie d’imaginer le nom de la peintre japonaise et je pense : Tokyo Fumi, mais son image reste l’image du nom qu’elle m’a si clairement prononcé quand mon père m’avait dans ses bras.

Le monde universitaire arrive trop tard à la rescousse de chaque genre de marginal.

Je n’ai plus besoin certain de me dédommager de la cruauté de la muse, l’alchimie marche aussi avec d’autres muses moins cruelles. Même si la muse viendrait se venger, comme il en arrive dans mes pensées d’obsession ou parfois à travers l’harcèlement sur moi et mon profil. Il y a de quoi débander, mais l’alchimie redresse même la tour de Babel. Agissant dans tournoi, dans tournage, dans tordu, dans rétorsion, dans retour, dans Jacques Tourneur.

A quoi bon de fumer le tabac seul, sans shit, sans herbe, sans héroïne le jour où je crève, sans cannelle, une fois sans cocaïne où les rêves qui m’ont réveillé le matin j’ai jamais su les raconter mais c’était la vie d’artiste, d’antiquaire, de connaisseur et j’avais vingt sept ans ?

Le fait de publier on line ce que va devenir un livre imprimé porte deux conséquences et un corollaire.
1) Joséphine est bien capable d’acheter tous les archives constituant mon roman, à cinq euros c’est bien pour ceux qui veulent partager l’imaginaire, mais pour celui qui s’accroche ça se multiplie
2) c’est une politique connue d’infusion dans le public, ou plutôt de création de public, au risque de pratiquer la gratuité ou presque, même si par la suite un livre en ressort de là
corollaire
Il faut que les proches dont traitent les romans aient beaucoup de bonne humeur pour qu’ils veuillent se rapprocher

Il faut que vous sachiez mes pratiques maniaques pour l’écriture, comme pour la peinture d’ailleurs, même si moins maniaques parce que « coulantes ».
J’allume la tulipe, la lampe plus lumineuse et plus Art Nouveau, Modern Style, que j’ai peint une fois, peut-être ma seule nature morte parce que cette lampe est un idole. Frontalité de la source de lumière, comme dans l’hypnose de la torture ou des effets secondaires de certains médocs. Pendant un certain temps je retenais des semaines entières les poubelles parce que leur position me semblait une sculpture. Je pense que la prochaine fois que j’aie la tentation de garder pour contemplation les poubelles pleines, je vais trancher la question en prenant une photo ou tournant une vidéo. Et après un peu d’exercice et d’air frais. Je pourrais pour faire plus de progrès me maquiller tout le visage d’une couleur monochrome, ou me peindre une moustache. Et hop, je jetterai la poubelle enfin.

C’est juste qu’après quand je serais chez Berthe, qui veut dormir dans une atmosphère propre et pas glacé j’ouvrirai d’abord la fenêtre puis en ayant reçu le coup du froid je fumerai sans ouvrir.

Franz Ferdinand - Leaving My Old Life Behind (Late Night Tales Cover Ver...

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